mercredi 2 décembre 2015

DEAMBULATIONS DANS L'ANTRE DU BOURGET


Et voilà, c'était prévisible, j'ai la tête comme une citrouille ! Une journée au Bourget et mon cerveau bouillonne tant il y a à voir et à écouter. Avec un risque certain, celui que je me disperse ! Alors il va falloir que je me raisonne et que je me fixe des objectifs clairs m'a dit mon chef: je ne peux pas tout faire.
Tant pis pour les conférences sur les impacts aux pôles, ce n'est pas facile à raccrocher aux régions de France (enfin, j'ai quand même assisté à la conférence avec Claude Lorius sur l'Antarctique et j'en ai fait un papier... mais parce qu'il y avait une action participative avec le public ici).
Tant pis pour les rencontres avec les peuples autochtones, la lutte contre la sécheresse dans les pays désertiques, les conférences qui racontent la situation dans les pays exposés aux changements climatiques, les innombrables documentaires réalisés aux 4 coins du monde...
Peut être arriverai-je à raconter quelques bribes par ci par là ici. En attendant, voilà une visite express pour ceux qui sont loin du Bourget.


On commence à être mis dans le bain bien avant d'arriver au Bourget. Placardage sur les bus, affiches dans les rues, dans le métro... Tout le monde s'est mis aux couleurs du climat. Même si pour certains grands groupes industriels, il y a un côté "je me rachète une bonne conscience". Vaste débat que je ne vais pas entamer maintenant.!



Une fois sur place, pas de risque de se perdre. Il n'y a qu'une seule entrée pour le site réservé aux "accrédités" et le personnel destiné à renseigner les participants ne vous laisse pas le temps de vous gratter la tête bien longtemps avant de vous indiquer le chemin à suivre. Sur le parvis, les drapeaux de chaque pays se dressent sur ces cylindres à la base légèrement verdie, on est en terrain écologique ! Chacun cherche son drapeau pour se photographier devant.





Une fois passée la salle de contrôle (semblable à ce qu'on franchit pour passer en salle d'embarquement dans un aéroport, sauf qu'ici, si on boit une gorgée d'eau devant le personnel de sécurité, on peut franchir la barrière quand même), on arrive sur ... les Champs Elysées. Tout un symbole que cette "avenue", surement pas la plus belle du monde, qui s'achève ... à la Tour Eiffel ! 


















Les Champs-Elysées donc desservent les différents halls répartis de part et d'autres: ici on trouve dans des enceintes distinctes les salles de négociations, les pavillons des pays, le centre des médias, les bureaux des délégations, ceux de la présidence française et du secrétariat des Nations Unies (ici nous sommes en territoire onusien le temps de la COP21)



Avec près de 3000 journalistes attendus et des milliers de représentants du monde entier, il faut des espaces pour communiquer. Les espaces informatiques offrent ordinateurs, connexions internet, etc. Le hall des médias accueille radios, télévisions, agences de presse.




Mais le Bourget n'est pas seulement réservé aux accrédités. En dehors de la zone bleue, un autre pavillon, celui des Générations climat, est accessible à tous. 
Sur le chemin piéton qui y conduit, on découvre deux arbres à vent. Un système éolien en forme d'arbre donc, dont les  feuilles (aéroleafs) sont conçues pour exploiter les vents turbulents sur 360° et produire ainsi de l'électricité. 
Ca ne fait pas de bruit et ça permet par exemple d'alimenter nous dit-on, 15 lampadaires de 50W ou 83% de la consommation électrique d'un ménage français (hors chauffage). Mais je ne sais pas combien ça coûte à installer... Il faut demander au concepteur, New Wind R&D.


On arrive enfin au pavillon où sont regroupées les initiatives de la société civile, associations, ONG... C'est là que chaque jour sont programmées une multitude de conférences, rencontres, projections... On y croise des anonymes, des représentants de peuples en costumes traditionnels, des ministres, des personnalités..
L'arche de Noé de Gad Weil
La vitrine bleue de Joachim Romain
L'arbre aux souhaits
Les voeux pour la planète de l'arbre aux souhaits

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